• C'est le métier qui rentre...

    J'adore toujours mon job - depuis 7 mois maintenant. 

    Mais il y a un mois j'ai eu ma première mauvaise expérience. 

    J'avais rencontré Pipeau en octobre. Super alchimie. Ambivalence amoureuse de sa part. Il m'avait finalement planté à l'hôtel, sans me payer mon dû, sans s'excuser, mais en bloquant mon numéro. 

    Le 18 mars Violon me contacte pour un rdv. Je me retrouve à proximité d'un hôtel à 6 km de chez moi, puis finalement sous un prétexte bidon il me demande qu'on se retrouve chez moi. Sauf que c'est Pipeau qui débarque, armé d'un tournevis et réclame ma recette de la semaine sinon il me tue. Je perçois qu'il n'est pas dans un état normal - que ce soit émotionnel ou dû à des substances. Je choisis de frotter dans le sens du poil. La recette de la semaine est majoritairement à la banque. Il obtient ce qui est encore ici. Puis, que ça soit purement stratégique ou de nouveau dans l'ambivalence amoureuse, Pipeau tient à se dédouaner : il y a des méchants. 

    Violon me le fera ensuite passer pour un héros. 

    Incrédule mais attendrie par le feeling premier, je revois Pipeau. Il est tout gentil, tout miel mais me raconte des bobards. Je le vanne gentiment. En moi-même, je me dis que tant qu'il ne demande pas d'argent, je me fichais bien de ses mensonges. La demande est venue deux jours après. 

    En résumé, "je te protège des méchants, voici tout ce qui pourrait t'arriver mais je peux te protéger, je te demande rien, je ne veux pas être ton proxénète, mais j'ai besoin d'argent". Oh ben, ça ressemble vachement à proxénète quand même. 

    Police avertie, messages, menaces, directes ou relayées par Violon... puis rien. 

    C'est le métier qui rentre.


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