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La vérité ou le mensonge – sed contra
Les sexfriends : la plupart connait mon job. Ceux qui ne le savent pas sont ceux que je vois plus rarement.
Les ami-e-s : une bonne moitié est au courant, je vois plus rarement celles qui ne le sont pas. Elles sont, de plus, en couple… D’expérience, cela peut les renvoyer à leur propre relation, éventuellement une peur de l’infidélité de leur conjoint.
La famille…
- Ayant vécu une trop grande transparence – tout dire, tous les jours, ... – découvrir que je pouvais avoir un pan de ma vie caché, opaque, a été absolument génial et salutaire.
- Après avoir savouré cette opacité, j’ai considéré que je prenais soin d’eux. Le bobard que j’ai construit a un fond de vrai et il donne réponse aux questions de leurs ami-e-s sur comment leur fille subvient à ses besoins.
Mais d’un autre côté…
- C’est important pour moi, j’aime ce job. J’ai considéré que plus mes relations étaient profondes plus il était pertinent que je parle de cet aspect de ma vie. Dois-je considérer que ma famille fait partie des relations superficielles ?
- J’ai du mal à faire tenir mon bobard, à parler à ce propos. J’essaie de lui donner une réalité mais ça va moins vite que prévu.
Sauf que…
- Comme dit M., « une vérité qui détruit ce qu’elle éclaire est-elle bonne à dire ? ».
- Comme l’évoque K., « crois-moi famille et sexe ne font pas bon ménage… ils ne pourront pas s’empêcher d’imaginer, la vérité oui, mais pas à propos du sexe ».
Match nul, balle au centre, je ne sais pas.
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